Les personnes déplacées, en majorité des femmes et des enfants, qui ont fui les cités de Kanyabayonga, Kirumba et Kayina (Nord-Kivu) sous occupation des rebelles du M23, sont dépourvues de tout et affirment vivre dans la précarité.
Plusieurs parmi eux ont affirmé, mercredi 3 juillet, avoir parcouru plus de 100 kilomètres à pied, afin d’atteindre Lubero-Centre au Nord-Kivu.
C’est le cas de Marie-Antoinette (prénom d’emprunt), la soixantaine révolue. Voici son témoignage :
« Nous avons fui Kanyabayonga jusqu’à Kirumba. Les rebelles nous suivent à Kirumba, mais nous venons à Lubero. On se repose ici. Mais nous allons mourir de faim. Nous demandons une assistance en vivres et en médicaments ».
Pauline, (prénom d’emprunt), une autre habitante de Kirumba dit avoir marché jusqu’à Lubero avec ses quatre enfants, « sans eau ni nourriture. Nous avons vécu une grande souffrance sur notre chemin’’, explique-t-elle.
Sur place à Lubero-Centre, ces déplacés passent la nuit dans des écoles pour certains, et pour d’autres à la belle étoile. Plusieurs humanitaires ont déjà quitté le territoire de Lubero, à la suite de l’insécurité et de la crainte des dangers liés à la désinformation.
la rédaction
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