Nord-Kivu : La cité de sake reste sous contrôle de l’armée congolaise qui est déterminée à libérer toutes les zones occupée par le M23 (Source locale)

Certaines informations ont fait état de la prise partielle de la cité de Sake, mardi 13 février, un dernier verrou de sécurité pour la ville de Goma, au Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo. Mais cela est démenti par des sources locales.

« À 9 heures 50 ce mercredi 14 février 2024, Sake reste sous le contrôle de l’armée congolaise déterminée à libérer toutes les zones sous contrôle. », a rapporté un journaliste couvrant la guerre qui sévit actuellement dans cette partie du pays opposant les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à l’armée rwandaise appuyant les rebelles du M23.

« Nous restons aux côtés de nos FARDC, nous appelons la population qui est encore dans la Cité à amener de la nourriture à nos FARDC comme nous l’avions fait avec notre héros Mamadou [Ndala] », appelle un habitant de la cité dont des propos sont rapportés par le même confrère journaliste.

Ces derniers temps, le ministre de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba essaye de rassurer la population sur ce verrou de la cité de Sake menacée par l’armée rwandaise et les rebelles du M23. Depuis environ une semaine, des combats sont organisés aux abords de cette cité et même du côté de Kibumba, l’autre porte d’entrée de la ville de Goma par le territoire de Nyiragongo. Mardi, certains sources affirmaient que la cité de Sake était partiellement occupée par les rebelles du M23 et que l’autre moitié était contrôlée par les patriotes résistants dits Wazalendo. Mais cette version est démentie ce matin de mercredi. Mais la situation reste volatile autour de Sake où des bombes larguées par le M23 ont touché des civils.

Le patron de la Défense, Jean-Pierre Bemba était revenu mardi à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Un deuxième séjour dans cette ville sous la menace du M23 en l’espace de 4 jours. Il était allé rassurer la population que la MONUSCO est bel et bien du côté de la RDC dans ce conflit. Et cela, après une hostilité qui a régné envers la force de maintien de la paix de l’ONU (MONUSCO), accusée de céder ses positions aux rebelles.

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