64 ans d’indépendance :“ il n’y a rien qui marche, c’est la souffrance totale, le congolais est devenu mendiant dans son propre pays” (Moïse Katumbi)

La République Démocratique du Congo célèbre cette année, le 64e anniversaire de son indépendance. À cette occasion, le président de Ensemble pour la République Moïse Katumbi Chapwe a dressé un tableau sombre du pays 64 ans après l’accession à la souveraineté nationale.

Ce candidat à la présidentielle de 2023 dénonce la gouvernance actuelle de Félix Tshisekedi caractérisée, selon lui, par la souffrance « accrue » des congolais. En référence à une citation du Pape Jean-Paul 2, Moïse Katumbi a appelé à l’unité pour tenter de “renverser la spirale négative qui règne dans le pays”.

« Notre peuple n’a plus le droit à la vie dans notre pays, il n’y a rien qui marche, c’est la souffrance totale. Le congolais est devenu mendiant dans son propre pays, le congolais n’a plus de routes, n’a plus d’électricité, de l’eau potable, mes frères et sœurs dorment dehors, mes frères et sœurs sont en train d’être tués tous les jours à l’Est du pays, trop de promesses, des discours inutiles mais on oublie son peuple et nous devons tout faire comme le Pape Jean-Paul 2 l’avait dit « n’ayez pas peur, nous allons nous mettre ensemble pour que cette situation change » », a dit Moïse Katumbi Chapwe dans un message diffusé sur son compte X.

Selon actualité.cd, Moise katumbi est revenu sur les dernières élections organisées en RDC tout en dénonçant l’absence des sanctions contre toutes les personnes impliquées dans les pratiques de corruption.

« Quand vous organisez, dans un pays, des élections chaotiques pour mettre au pouvoir des gens qui n’ont pas été votés, vous croyez que nous pouvons nous en sortir ? C’est le seul pays où on trouve des gens avec des machines à voter dans leur propre maison et personne n’est incarcéré, au lieu de réduire le train de vie des institutions ou de l’État pour que la population puisse s’en sortir, les gens ne savent plus enterrer leurs morts parce qu’ils n’ont pas d’argent, pour enterrer leurs frères et sœurs ils doivent toujours dépendre de la diaspora alors que nous avons pays très riche », a interpellé Moïse Katumbi Chapwe.

La rédaction

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